Un programme 100% virtuel !

 

En raison des contraintes sanitaires, l’édition 2021 du Festival s’est  entièrement déroulée  de façon virtuelle. C’est donc par écrans interposés qu’ont été cette année célébrées les Métamorphoses d’Apulée.  Au programme, des vidéos accessibles et variées proposant de découvrir l’univers du roman le plus fou de l’Antiquité. Et trois journées consacrées à la diffusion des performances de lecture réalisées dans le monde entier !

 

 

 PROGRAMME

 

 

jeudi 25 mars

Les conférences et événements virtuels ont été largement suivis lors de leur première diffusion
sur la page Facebook du festival. Ils sont désormais accessibles ci-dessous.

 

 


9h00
Conférence et lectures mises en scène

Lire un roman latin aujourd’hui : Les Métamorphoses ou L’Âne d’or d’Apulée
par Danielle van Mal-Maeder et la compagnie TALMA (Textes Antiques Lus et Mis en Action)

Danielle van Mal-Maeder est professeure de langue et littérature latines à l’Université de Lausanne et vice-doyenne de la Faculté des Lettres. Sa thèse de doctorat, rédigée à l’Université de Groningue, portait sur les Métamorphoses d’Apulée. Ses recherches s’intéressent principalement au roman et à la rhétorique antiques, domaines dans lesquels elle a publié de nombreux ouvrages et articles. Elle a traduit les Métamorphoses d’Apulée dans le volume Romans grecs et latins paru aux éditions Les Belles Lettres en 2016. Elle expose dans cette conférence quelles bonnes raisons l’on peut avoir aujourd’hui de se plonger dans la lecture d’un roman latin, et tout particulièrement des Métamorphoses d’Apulée. L’exposé es enrichi d’extraits joués par les comédiens de  TALMA , avec des masques créés pour l’occasion. Cette compagnie dépendant de l’Université de Lausanne se propose de « traduire les textes de l’antiquité gréco-romaine, de les dépoussiérer, de les vivifier, de les donner à entendre au grand public ». Toutes les conditions sont donc réunies pour que se réalise l’engageante prophétie d’Apulée : « Lecteur, attention, tu vas bien t’amuser ! »  

 

10h00
Conférence

Les amours de Psyché et Cupidon dans les arts plastiques, de Tryphon d’Athènes à Maurice Denis 

par Didier Perceveaux

La passion tumultueuse qui unit Psyché et le dieu Amour (alias Cupidon) est contée par Apulée dans ses Métamorphoses. Dans cette histoire pleine de péripéties, l’héroïne Psyché, jeune fille d’une beauté merveilleuse, passe sans cesse du fond de la détresse au comble de la félicité et finit, au terme de douloureuses épreuves, par épouser Cupidon et gagner l’immortalité. On y trouve pêle-mêle un palais enchanté, des voyages à dos de Zéphyr, un époux invisible, des sœurs jalouses (comme dans Cendrillon), une Vénus véritable marâtre, des fourmis et une tour parlantes et compatissantes, une descente aux Enfers, des scènes entre mère et fils (Vénus et Cupidon) dignes d’une pièce de boulevard…A côté d’interprétations symboliques et philosophiques (Psyché signifiant à la fois « âme » et « papillon » en grec ancien), le conte a inspiré, de l’Antiquité au début du XXe siècle, d’innombrables représentations plastiques, sur les supports les plus variés : fresque, sculpture, tableau, camée, porcelaine, vitrail et même papier peint ! Un riche choix de ces œuvres permet de montrer comment chaque époque, chaque artiste a interprété telle ou telle scène du conte à sa façon.

Didier Perceveaux est professeur de lettres classiques et enseigne la littérature à l’Université Catholique de Lyon. Il est également conférencier et spécialiste des liens entre littérature et arts plastiques.

 

12h00
Conférence

Les métamorphoses de la table : mets et vins chez Apulée

par Dimitri Tilloi d’Ambrosi

Les mentions des mets et des boissons sont fort nombreuses dans les Métamorphoses d’Apulée. Elles offrent une matière riche pour l’histoire de l’alimentation. Dimitri Tilloi d’Ambrosi  montre ici comment l’étude de la nourriture dans l’œuvre d’Apulée permet de mieux comprendre la table des Romains et de s’éloigner de certains clichés inscrits dans notre imaginaire. L’analyse des choix des aliments, de leur hiérarchie et de leur valeur socio-culturelle apparaît ainsi comme un moyen de mieux connaître les relations entre les Romains et leur assiette.

Dimitri Tilloi d’Ambrosi est docteur en Histoire romaine. Il enseigne à l’université Lyon III. Ses recherches portent sur l’alimentation, la diététique et la médecine à l’époque romaine. Il est l’auteur de L’Empire romain par le menu , qui a obtenu le Prix Anthony Rowley 2018 des Rendez-vous de l’Histoire de Blois

 

 

13h00
Visite virtuelle

Le temple d’Isis à Rome : un exemple de reconstitution virtuelle grâce au jeu vidéo Minecraft
par Rafaël Villa

Réalisé à travers le populaire jeu vidéo de construction Minecraft, le projet « Liquid’s Roma » propose une reconstitution de la ville antique de Rome comme elle a pu se présenter sous le règne de l’empereur Constantin. Cette promenade virtuelle, conçue dans le cadre du Festival Européen Latin Grec, se concentre sur l’histoire et l’architecture des sanctuaires des divinités Isis et Sérapis édifiés au Champ de Mars durant le Ier siècle de notre ère et dont on conserve quelques fragments de la décoration. Peut-être, avec un peu d’imagination et en tendant bien l’oreille, entendrez-vous les prières adressées par Lucius à la divinité qui le délivra de sa terrible métamorphose ?

Rafaël Villa est doctorant en histoire de l’art médiéval et enseigne à l’université de Genève. Parallèlement à sa passion pour l’Antiquité romaine qui le mène notamment à développer le projet « Liquid’s Roma », ses travaux portent sur la production artistique française des XVe et XVIe siècles, et notamment sur les œuvres du portraitiste Giovanni Capassini et de la dynastie de peintres-verriers Le Prince, auxquels il consacre actuellement sa thèse de doctorat.

 

13h30
Conférence

La magie dans la Rome antique
par Laurent Gouzenès (Enarro)

Les praticiens des arts magiques contraignaient divinités, démons ou défunts dont ils désiraient utiliser les pouvoirs afin de satisfaire leur propre volonté. Ils ont su faire évoluer le discours rituel en y insérant des formules de plus en plus complexes et mystérieuses telles que des noms barbares, des divinités exotiques et des caractères mystiques. La magie gréco-romaine était extrêmement courante et a légué, au travers de l’archéologie, différents témoignages. Les tablettes de défixion, c’est-à-dire d’envoûtement, en constituent l’élément principal. Les régions méditerranéennes et de manière générale la Gaule méridionale présentent un grand nombre de ces tablettes magiques datées du VIe siècle avant jusqu’au VIe siècle après J.-C.. D’autres éléments sont également des révélateurs de pratiques de magie noire, comme les poupées d’envoûtement. La crainte des jeteurs de sorts était telle que la magie blanche, destinée à se prémunir des influences occultes négatives de la magie noire, s’est également fortement développée. Les nombreuses amulettes de protection retrouvées par les archéologues en sont le signe le plus évident.

Laurent Gouzenès est le président de l’association Enarro, association de médiation culturelle et de reconstitution historique sur la période antique. Il a créé un atelier spécifique sur la magie antique qu’il propose aux musées et sites archéologiques. La vidéo qu’il présente ici dans le cadre du Festival Européen Latin Grec 2021 consacré aux Métamorphoses d’Apulée est une synthèse des principaux éléments de cet atelier.

 

14h00
Visite – découverte

Les vitraux de la Galerie Psyché du château de Chantilly, un témoignage exceptionnel du succès du conte d’Apulée à la Renaissance

par Nicole Garnier

Le château de Chantilly abrite une magnifique collection de 44 panneaux peints sur verre illustrant le conte Cupidon et Psyché, que l’on peut lire aux chapitres IV à VI des Métamorphoses d’Apulée. Les vitraux, commandés au XVIe siècle par le duc de Montmorency pour son château d’Ecouen, furent transportés au XIXe siècle par le duc d’Aumale dans son château de Chantilly ; il les installa dans une galerie qui prit le nom de Galerie de Psyché. Il n’est guère étonnant de voir les amours contrariées de Psyché et Cupidon représentées dans un château de la Renaissance : ce thème fut souvent traité dans les arts décoratifs au XVIe siècle. En revanche, une réalisation d’une telle ampleur reste exceptionnelle dans l’art du vitrail civil. Peints en grisaille rehaussée de touches de jaune d’argent qui permettent de souligner délicatement les détails du dessin, ils retracent avec une fidélité étonnante les aventures de Psyché, à la manière d’une bande dessinée ; les baguettes de plomb en facilitent la lecture et guident le spectateur dans un univers étonnant, à mi-chemin entre réalisme et merveilleux. Nicole Garnier, conservateur général du Patrimoine chargée du musée Condé, nous fait le plaisir de nous y accompagner.

En savoir plus : Le domaine de Chantilly

 

14h30
Carnet de voyage

D’Hypata Romana à Ypati : retour en Thessalie sur les traces de Lucius 
par Zélia Baudry

C’est dans la cité d’Hypata, située en Grèce centrale et plus précisément en Thessalie, alors sous domination romaine, que le héros des Métamorphoses d’Apulée est malencontreusement transformé en âne. Nichée sur les flancs du mont Oeta, elle portait bien son nom à double sens : « qui domine » et « au pied de l’Oeta ». Du haut de ce que l’on a identifié comme l’ancienne acropole antique – on y trouve aujourd’hui les vestiges d’une tour franque -, l’avantage stratégique du lieu est évident : la ville domine toute la vallée du Sperchios. Quant à la moderne Ypati, elle présente quelques atouts touristiques, parmi lesquels Aménotrypa, une grotte dont on dit qu’elle abrite des rites magiques depuis l’Antiquité, ainsi que les thermes tout proches de Loutra Ypati. Mais l’époque romaine n’a guère laissé de traces, en dehors de quelques pièces de monnaie exposées au musée byzantin du village et de vestiges de thermes transformés en basilique chrétienne au VIe siècle. A première vue, on imagine mal aujourd’hui comment ce petit village à l’écart des axes de communication a pu être la métropole marchande et intellectuelle romaine évoquée dans les Métamorphoses ! C’est le constat qu’a pu faire Zélia Baudry, enseignante fascinée par le roman d’Apulée et captivée par ses descriptions de la ville d’Hypata et de sa région; cet intérêt a suscité un séjour en Thessalie, réalisé au cours de l’été 2015, ainsi que la création d’un blog, Hypata Romana, où elle consigne le fruit de ses recherches sur la cité à l’époque romaine. Depuis le Japon où elle réside depuis 10 ans, elle nous livre ses impressions de voyage …

Zélia Baudry a étudié les Lettres Classiques et rédigé un mémoire sur Apulée et la rhétorique grecque sous la direction de Laurent Pernot à l’Université de Strasbourg. Également passionnée par le Japon, elle s’y installe en 2009 et fonde la Brun Language School, où elle enseigne le français et le latin.

 

15h30
Conférence

50 nuances d’Eros : le mythe d’Eros et de Psyché dans la publicité
par Robert Delord

A partir de 50 publicités télé et magazine, Robert Delord  nous propose de faire un tour d’horizon des apparitions d’Eros et de Psyché, seuls ou en couple, dans la publicité mondiale. Force est de constater qu’entre admiration, réinterprétation et surtout dérision, malgré quelques réécritures poétiques réussies, la publicité tend essentiellement à remplacer dans nos vie la magie d’Eros par les diktats de la société de consommation et des tout-puissants algorithmes informatiques …

Robert Delord est enseignant de Lettres Classiques et vice-président de l’association Arrête Ton Char. Depuis une quinzaine d’années, il traque les traces de l’Antiquité dans la culture populaire : publicité, cinéma, séries, comics. Auteur de « Retrouvez votre latin » (Le Monde – Le Robert, 2016), « Mordicus ! » (Belles Lettres, 2019) et de plusieurs autres livres à paraître chez le même éditeur, il est également organisateur du Prix Littérature Jeunesse Antiquité.

 

16h30
Conférence

La rose dans l’Antiquité gréco-romaine : des doigts de la déesse Aurore à la couronne du héros d’Apulée, usages et symbolique d’une fleur d’exception
par Laure de Chantal

A tout seigneur tout honneur, la rose est, dans l’Antiquité, la reine des fleurs : discrète et parfumée, elle rythme gracieusement tous les moments d’exception de la vie des Anciens : mariages, funérailles, fêtes, banquets ou même parure quotidienne. Tressée en guirlande, nouée en couronne, ou simplement offerte du bout des doigts, la rose est de toutes les fêtes, sur toutes les têtes et dans tous les cœurs. Elle préside également le destin de Lucius qui découvre et recouvre son humanité grâce à des roses – si bien que s’il n’avait déjà plusieurs noms, le roman d’Apulée pourrait bien s’intituler Le Roman de la Rose. À travers une promenade parfumée dans Les Métamorphoses d’Apulée, Laure de Chantal nous invite à cueillir les roses de l’Antiquité.

Normalienne et agrégée de lettres classiques, Laure de Chantal a écrit de nombreux ouvrages sur l’Antiquité, parmi lesquels Le Jardin des Dieux (Flammarion, 2015), A la table des Anciens (Les Belles Lettres, 2007), La Bibliothèque mythologique idéale (avec Jean-Louis Poirier, Les Belles Lettres, 2019). Ayant à cœur de transmettre les savoirs humanistes, elle dirige aux Belles Lettres la collection « Signets » ainsi que le site www.laviedesclassiques.com, premier portail dédié à l’Antiquité et l’humanisme.

 

17h30
Promenade virtuelle

Evocation de Madaure (Afrique romaine), ville natale d’Apulée

par Philippe Fleury et Sophie Madeleine (Centre interdisciplinaire de réalité virtuelle)

Le CIREVE a créé pour le Festival Européen Latin Grec une restitution virtuelle partielle du site de Madaure au 4e siècle, nom que portait l’actuelle ville de M’Daourouch au temps où le territoire de l’Algérie faisait partie de l’Empire romain. Il sera ainsi possible de parcourir le forum, d’entrer dans le théâtre sur les traces de Saint-Augustin, qui étudia justement à Madaure avant de devenir l’homme de lettres que nous connaissons aujourd’hui. Cette ville est un creuset pour la littérature latine, car ce sont également ses murs qui ont vu naître Apulée, le célèbre auteur des Métamorphoses. La restitution virtuelle montre le cœur d’une cité qui, d’un côté, est construite à l’image de Rome puisqu’on y retrouve le traditionnel forum pourvu de statues honorifiques, dominé par un temple et entouré par une curie et une basilique. Mais, en même temps, on découvre à travers ces images une petite ville, construite avec les matériaux de la région, qui se distingue notamment car elle abrite un des plus petits théâtres du monde romain. La circulation à l’échelle 1 dans la restitution permet de redonner vie à cette cité antique, si riche du point de vue intellectuel.

Philippe Fleury dirige le Centre interdisciplinaire de réalité virtuelle (CIREVE),  plateau technique rattaché à l’Université de Caen ; Sophie Madeleine en est la directrice adjointe. Outre les travaux liés à la restitution de Rome, le CIREVE s’applique à restituer des bâtiments disparus de la ville de Caen avant les bombardements de la bataille de Normandie ; d’autres constructions ont également fait l’objet de travaux, comme la Villa au grand péristyle de Vieux-la-Romaine et également l’Église Saint-Pierre de Thaon.
En savoir plus : Le Centre Interdisciplinaire de Réalité Virtuelle (CIREVE)

 

18h30
Conférence

Vénus, Aphrodite, Eros et Cupidon : l’érotisme antique dans la pop culture
par Elise Pampanay (Antiquipop)

Dans la pop culture, l’Antiquité se manifeste souvent sous des atours séduisants et sensuels : nymphes peu vêtues, Apollons bodybuildés, bacchanales orientalisantes… Quelles sont les origines et l’histoire de cet imaginaire, et que dit-il de notre rapport à l’Antiquité et au corps ? Elise Pampanay explore ces questions à travers plusieurs exemples issus de publicités et clips vidéos des années 2000 représentant les figures divines et héroïques du panthéon gréco-latin érotisées.

Elise Pampanay est docteur en Histoire et Archéologie des Mondes Anciens et enseignante de lettres classiques au collège Olivier de Serres de Meyzieu. En compagnie de Fabien Bièvre-Perrin, elle recense dans le cadre d’Antiquipop les références à l’Antiquité dans la culture populaire contemporaine.
En savoir plus : Antiquipop, l’Antiquité dans la culture populaire contemporaine

 

19h30
Tutos cuisine antique
Les pâtisseries de Lucius, ou comment cuisiner hameçons, petits lézards, encytus et pain miellé 
par l’atelier Cuisine Antique du Festival

Une fois métamorphosé en âne, le héros des Métamorphoses d’Apulée n’en garde pas moins une irrésistible appétence pour la bonne chère et les plaisirs de la table. Ainsi au livre X, lorsque ses nouveaux maîtres, pâtissier et cuisinier de leur état, s’absentent pour aller aux bains, notre gourmand en profite-t-il pour se délecter de diverses douceurs, parmi lesquels « hameçons », « petits lézards », et « nombreuses friandises au miel ». Si elles étaient sans aucun doute familières aux lecteurs d’Apulée et aux gourmands de l’empire romain du 2e siècle après J.C., ces pâtisseries ne manquent pas de susciter notre curiosité : en quoi consistaient-elles précisément ? Et comment les confectionnait-on ? Quelques hypothèses de réponse sont proposées à partir de recettes empruntées aux auteurs antiques et réalisées de façon expérimentale. Chacun pourra ainsi à son tour passer aux fourneaux et se régaler comme Lucius après avoir concocté hameçons et petits lézards, encytus et pain miellé …

 

20h15
Conférence
Sur l’origine berbère du conte de Psyché et Cupidon
par Emmanuel Plantade

Et si l’histoire de Psyché et Cupidon était un conte d’origine berbère ? Et si Apulée avait réécrit une histoire entendue dans son enfance en Numidie ? Et si parfois le récit mythologique puisait au fonds populaire des provinces ? Plusieurs éléments du conte développé par Apulée se retrouvent dans des contes berbères, qu’ Emmanuel  Plantade a recherchés et étudiés, à l’initiative de Nedjima Plantade, anthropologue kabyle. L’analyse de différents motifs du conte d’Apulée, l’examen de certains détails, mis en relation avec des contes berbères, nous montrent comment ce chef d’œuvre mythologique puise aux sources de la culture africaine de son auteur.

Emmanuel Plantade est professeur de lettres et enseigne au lycée Saint-Exupéry  de Lyon ; il est également chercheur en littérature antique, et spécialiste des liens entre Apulée et la culture amazigh.
En savoir plus : https://independent.academia.edu/EmmanuelPlantade